Santé – Le CHD met en place un programme utilisant le cannabis thérapeutique.

bedrocan-flosLa direction du CHD a annoncé ce matin qu’elle mettra en place durant l’année 2014 un programme utilisant le cannabis thérapeutique dans le but de soulager les douleurs des patients atteints de sclérose en plaques, pour limiter les nausées liées à certains traitements contre le cancer ou le VIH, ou pour traiter les dépressions modérées.

Marie-Jeanne Ganja, toxicologue, nous explique : « en Chine, on connaît les propriétés euphorisantes et thérapeutiques de la marijuana depuis 3 000 ans, et même depuis 6 000 ans, selon certaines sources […] Le mode d’administration est simple : on roule un bon gros joint pour le patient, qui pourra en fumer entre deux et trois par jours.  Et cela sans effet d’accoutumance. Il y aura un plus grand bien être chez le malade, qui pourra aborder sa maladie sous un nouvel angle. » 

Le docteur Ganja, nous affirme également, qu’un projet d’aquarium verra le jour au CHD. Il s’agira d’enfermer dans une salle faiblement aérée plusieurs patients, et d’y diffuser de la fumée de cannabis, qui sera inhalée par ces derniers. Les cannabinoïdes, substances chimiques naturelles présentes dans le cannabis, pourront agir directement dans le corps du patient, et lui procurer un bien être physique et mental.

‘C’est une grande avancée médicale », précise le Dr Ganja. « C’est la première fois au monde qu’on administrera à des patients du cannabis dans sa forme végétale, et non un dérivé chimique créé par un laboratoire pharmaceutique vendu à des intérêts capitalistes et qui recherche avant tout le profit… Ici on préconisera avant tout le na-tu-rel ! »

Il serait même question d’effectuer des tests sur le personnel médical du CHD. En effet, selon une étude américaine, fumer un joint par jour dans le cadre de son travail, permettrait de réduire de 70% le stress créé par un environnement professionnel difficile.  A voir si les résultats se confirment au Centre Hospitalier de Dunkerque, où infirmières et aides-soignantes souffrent trop souvent d’une overdose de travail.

La rédaction.